La conservation, démarche en conformité avec les critères muséologiques actuels, est mise en oeuvre selon trois principes :
La lisibilité : afin d'être distingués du tissage d'origine, les points de conservation (points en quinconce) sont espacés à intervalles réguliers. L'emploi de fils de couleurs identiques à celles du motif permet néanmoins d'en reconstituer visuellement la lecture.
La réversibilité : une toile légère est posée sur l'envers de la pièce. Les points de conservation restent donc apparents sur cette toile et pourraient être défaits si l'on décidait ultérieurement d'employer une autre méthode.
La stabilité : la conservation se doit d'être durable. Les matériaux utilisés, identiques à ceux d'origine (soie, lin, coton), résistent aux diverses agressions telles que la lumière.
Exemple de conservation de tapisserie :
Ce fragment d'une tapisserie de Tournai du XVeme siècle a subi d'importantes dégradations au cours de sa longue vie : outre des altérations chromatiques, fréquentes pour un objet de cet âge, il présentait d'importantes lacunes et de nombreuses chaînes dénudées.
La première phase du traitement nécessitait un dépoussiérage minutieux du fragment qui était très déshydraté, donc cassant à cause des fines particules de poussière qui se sont accumulées pendant des siècles entre les fibres ; la réhydratation des fibres a été assurée par un nettoyage aqueux sur l'installation automatisée.
Enfin, une toile de lin, de couleur suffisamment proche du tissage général, fixée sur l'envers du fragment a permis le réalignement des chaînes et la consolidation des zones fragiles : il s'agit là des étapes classiques d'une conservation, nécessaires à la préservation de l'oeuvre dans son intégrité pour les années à venir.
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